Revue de presse : semaine du 22 mars 2021

Revue de presse : semaine du 22 mars 2021

Mar 26, 2021

Election au Congo-Brazzaville : Denis Sassou-Nguesso réélu sans surprise avec 88,57% des voix
Les élections présidentielles tenues dimanche dernier se sont terminées sans surprise avec la victoire dès le premier tour du président sortant Sassou Nguesso, qui entame donc un quatrième mandat après 36 ans déjà passés à la tête du régime. Notons qu’il avait obtenu un score de 60% en 2016, soit presque 30 % de voix en moins officiellement. La participation a quant à elle été de 67,55 % d’après les chiffres officiels, à peine moins qu’en 2016, alors que les bureaux de vote ont semble-t-il été peu fréquentés.
Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé lundi dernier, arrive en seconde place avec 7,84 % des suffrages et Mathias Dzon en troisième position, ce dernier réclamant d’ailleurs l’application de l’article 70 de la Constitution congolaise, laquelle prévoit en effet que le processus électoral soit entièrement reconduit en cas de décès de l’un des candidats après le premier tour. La Commission électorale a cependant estimé que cette demande n’était pas fondée.
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Congo-B: le parquet de Paris confirme que l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas est mort du Covid-19
Guy-Brice Parfait Kolélas, principal opposant à Sassou Nguesso, est décédé le lendemain des élections, officiellement des suites du coronavirus. Une analyse de l’Institut médico-légal de Paris (où Kolélas devait se faire soigner mais fut pris de vitesse par la maladie et décéda finalement en plein vol) a révélé mercredi dernier qu’il s’agissait sans doute de la vérité après l’autopsie du corps.
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Congo-Brazzaville opposition vows to appeal ‘rigged’ Nguesso re-election
L’opposition congolaise a décrié les résultats électoraux, Mathias Dzon promettant notamment de saisir la Cour constitutionnelle du Congo afin de faire annuler les élections pour cause de fraude. Il avance ainsi comme preuve les feuilles de pointage de trois bureaux de vote qui indiquent un nombre d’électeurs inférieur au nombre de votes pour le président qu’on y a comptabilisé.
De plus, il affirme qu’il n’est pas possible de publier les véritables résultats seulement 48 heures après la fermeture des bureaux de vote dans le pays, sachant que certains bureaux sont situés à plus de 900 kilomètres de la capitale. Un avis partagé par l’Eglise catholique et le reste de la société civile.
Lire la suite sur RFI (EN)

Congo-Brazzaville : jour de vote sous haute surveillance
Rappelons que le vote s’est fait dans des circonstances particulières dimanche dernier puisque les télécommunications étaient pour la majeure partie interrompues. La liste des interdictions fut en réalité la suivante : circulation en voiture et à moto interdite, internet coupé, envoi de SMS impossible, barrages installés par la force publique, policiers et gendarmes parfois plus nombreux que les électeurs dans les bureaux de vote… la transparence n’était pas de mise.
Certains Congolais dénoncent aussi l’absence d’aide de la part de l’Union européenne et de la France qu’ils jugent au moins en partie responsables de la situation actuelle, l’UE ayant promis d’être présente pendant les élections d’après Alfred, 56 ans, et la France continuant de soutenir Sassou-Nguesso. En outre, on a pu assister à des achats d’électeurs, certains électeurs ayant ainsi été payés 10 000 francs CFA pour voter pour le président d’après plusieurs témoins.
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Commisimpex seizes Congo Republic oil firm assets after French ruling, lawyer says
L’entreprise de construction Commisimpex, qui réclame 1,2 milliards de dollars au Congo, a pu déjà récupérer 30 millions de dollars sur cette somme grâce à la saisie d’un compte en banque de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) sur laquelle cette somme était stockée. L’avocat de Commisimpex s’est félicité de cette décision de la Cour d’appel de Paris qui pourrait aider d’autres entreprises à récupérer l’argent que le gouvernement congolais leur doit puisqu’elle constitue désormais un précédent en ce qui concerne la saisie des actifs de la SNPC.
La société congolaise clame quant à elle qu’il s’agit d’une action illégale car elle serait gérée de manière indépendante et non par le gouvernement du Congo, un point de vue que ne partage pas la Cour d’appel puisque 90 % des revenus de l’Etat congolais proviennent de la rente pétrolière, essentiellement gérée par la SNPC. En février dernier, le Fonds monétaire international décrivait en outre la dette du Congo, l’une des plus élevées d’Afrique, comme étant « insoutenable ».
Lire la suite sur Reuters

@AEDHmonde

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